Joaquín Sorolla (ou Joaquín Sorolla y Bastida) est un célèbre peintre valencien du XIXe et XXe siècle. C’est véritablement l’une des principales figures artistiques de la ville, avec notamment l’écrivain Vincente Blasco Ibáñez. Né le 27 février 1863 à Valence, ce fils de marchand est l’artiste valencien par excellence. Il va vivre une enfance tragique en devenant orphelin à l’âge de 2 ans suite au décès de ses parents dans une épidémie de choléra. Il est alors recueilli avec sa sœur par son oncle et sa tante maternelle.
C’est dans sa ville natale que Joaquín Sorolla fais ses premières gammes en tant que peintre, lorsque Francisco Pradilla y Ortiz le prend sous son aile. Très rapidement il est influencé par le style impressionniste. Cependant lorsqu’il atteint la maturité, il se rend à la capitale pour y étudier les œuvres du musée du Prado. À 22 ans, après l’obtention d’une bourse d’études il fait le choix de s’exiler à Rome où il va y développer sa technique et son style. À son retour, il se distingue, notamment, par sa capacité à reproduire la lumière des plages sur des toiles représentant les pêcheurs de sa ville natale. Il se fait rapidement une réputation grâce notamment à Une Autre Margueritte, et devient le meneur de l’école moderne espagnole de peinture.
Il sera nommé chevalier de la Légion d’honneur après avoir remporté une médaille d’honneur lors de l’Exposition universelle de Paris en 1900. Son succès connaîtra son apogée lors d’une exposition à Paris en 1906 dans la galerie Georges Petit, qui lui vaudra le titre d’officier de la Légion d’honneur. Il décédera à l’âge de 60 ans (en 1923) à Cercedilla près de Madrid, en laissant une empreinte indélébile dans la mémoire des Espagnols et surtout des Valenciens. L’une des principales gares de train de Valence porte d’ailleurs son nom.
Aujourd’hui on peut retrouver une grande partie de ses tableaux dans le musée Sorolla situé dans l’ancienne maison du peintre à Madrid, mais aussi au Museo de Bellas Artes